lundi 30 août 2010
C’était hier
Les immeubles avec vue sur mer, grand ouverts au vent et au soleil ...
Les jeux de plage quand la plage les permet (marées océanique et humaine pas trop forte, pour exemple) ...
Les frissons océaniques (délicieux frisson de plaisir,
délicat frisson de peur, discret frisson de pas-chaud, douloureux
frisson stomacal) ...
La cristallisation toujours aussi magique du sel dans
les marais salants, résultat des efforts conjugués du soleil, du vent et
- un peu :-) - du paludier ...
Les concerts de rue, tzigane, rock, jazz ou bretonnant,
agréablement gratuits pour le spectateur, discrètement payés par le
contribuable ...
Les randos, visites ou promenades au gré des cités, des
plages et des campagnes, apprêtées ou non pour l’attraction du chaland
...
Les grandes transhumances estivales sur deux ou quatre
roues, définitivement embouteillogènes et génératrices d’empreintes
carbone indébiles, si, si ...
Tout ça, c’est fini messieurs-dames. Les classes et les
entreprises vont reprendre leur petit jeu de remplissage-vidage
quotidien, bien loin des marais, de la mer, des plages, des monts et des
veaux ... Les visiteurs aux cheveux gris vont pouvoir y battre leur
retraite, plus lentement, au fil des journées plus courtes et de la
petite laine devenue nécessaire. Jusqu’à la saison prochaine ...
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