mamimadi l'humeur hebdomadaire |
21 septembre- Simplement tordu La lumière est l'emblème du savoir intelligent, n'est-ce pas ? Ne parle-t-on pas du siècle des lumières ? Les bandes dessinées ne représente-t-elles pas le jaillissement d'une idée par la fameuse petite ampoule lumineuse de Géo Trouvetout ? C'est sans doute parce que la lumière elle-même est intelligente et sait comment elle doit se comporter dans des tas de situations qui embarrassent passablement la nature humaine. Associer les diversités pour réaliser toutes les nuances de la nature, marcher d'un pas unique pour construire la force de l'union, jouer les Janus éclatés dans l'Univers sans pourtant perdre le lien, ... La lumière montre même qu'elle sait évaluer comme personne le rapport avantages - inconvénients losqu'elle se déplace dans des milieux changeants. Mieux que moi en tout cas qui me demande très régilièrement quelle trajectoire je dois adopter en un endroit précis du chemin qui me conduit à mon petit bateau dans le port de La Turballe. Ce chemin emprunte un passage pavé ralentissant le marcheur. N'ayant généralement pas de temps à perdre, j'évite ce ralentissement en marchant sur le côté lisse de la voie pavée qui a la malheureuse idée de changer de bord, obligeant le piéton piétonnant à franchir les pavés ralentisseurs. Pas clair tout ça ? Une petite photo, peut-être : Parvenu en A, je me dis qu'abréger la traversée de la zone pavée me ferait gagner du temps, mais qu'en même temps, couper au plus court, c'est à dire perpendiculairement, m'allonge quand même beaucoup le chemin et risque de me faire perdre plus de temps qu'en allant tout droit. Dilemme et perplexité ... d'autant plus grandes (1) que le gain de temps dépend de mon état d'esprit du jour, décidé et énergique ou bien flâneur et hésitant : la meilleure traversée est quelque part entre B et C et je me dis souvent que j'aimerais bien avoir les lumières de la lumière pour pouvoir suivre son exemple. C'est qu'elle connait le bon chemin, la lumière, quand elle doit traverser un milieu qui la ralentit :
N'est pas lumière qui veut, n'est-ce pas ?... Je crains d'avoir encore longtemps le pas hésitant à cet endroit du quai turballais, un pas d'hésitation finalement bien agréable puisqu'il ne peut refléter qu'un esprit n'ayant pas trop de chats à fouetter. (1) L'accord devrait se faire avec le masculin (la loi du plus fort, n'est-ce pas), mais je prends le risque de l'égalité des genres, avec la préference au genre du dernier nom cité ... |