mamimadi l'humeur hebdomadaire |
20 avril - la♪ la♪ la♪ lalère♪♪? Si j'étais président de la République, la♪ la♪ la♪ lalère♪♪... Si j'étais Président, et bien je donnerais rapidement aux établissements scolaires la possibilité d'accueillir leurs élèves ainsi que, logiquement, aux parents la possibilité de les y envoyer. Étonnant, non ? aurait dit l'ami Pierre. Bein pourquoi ? dirait le béotien béat. Étonnant ? Bein pourquoi ? Voilà, voilà, j'y viens. Moi président, je penserais tout d'abord qu'il est de mon devoir de remettre les profs dans leurs classes afin de libérer la masse des travailleurs actuellement confinés dans le rôle de garde-chiards.. Bien évidemment, j'ordonnerais préalablement la mise en place dans les entreprises et les services des conditions de sécurité jugées convenables par les experts pour que les dits travailleurs ne tombent pas comme des mouches insecticidées et puissent récupérer leurs chers bambins dès que rentrés chez eux. Les écoles n'étant pas des colonies de vacances ne peuvent sauraient rester ouvertes 24/7 quand même... Moi président, j'inclinerais ensuite à penser qu'il ne faut point trop compter sur une vaccination complète de la population avant "un certain temps" et qu'il convient donc d'accélérer l'immunisation de la quantité de personnes nécessaire pour stopper la circulation du virus. Quelque 60% disent - actuellement, mais les connaissances sont incertaines chez les gens qui savent - les experts en la matière. Extirper chaque matin des jeunes supposés bien contaminants de leurs foyers respectifs potentiellement contaminés et les y renvoyer chaque soir encore plus potentiellement contaminants peut faire l'affaire. Bien évidemment ici encore, j'ordonnerais que les plages d'ouvertures des établissement scolaires, leur organisation, leur fonctionnement soient adaptés aux possibilités de soins de nos hôpitaux afin de pallier les effets collatéraux de ce maintien volontaire en épidémie. Moi président, je ne serais pas loin de croire enfin à l'utilité des profs dans la danaïdique lutte contre les inégalités. Un éloignement prolongé des bancs de l'école étant sans doute fort préjudiciable aux élèves mal équipés, mal préparés, mal entourés, il est du devoir de la République d'y remédier. Bien entendu, les élèves bien équipés, préparés et entourés auront le choix de réintégrer leurs classes, l'utilité de cette réintégration étant réduite en ce qui les concerne et leur non-réintégration pouvant se révéler par contre très utile pour réaménager de façon plus sécuritaire les espaces et les temps dans les établissements. Mais bien sûr, moi président, je saurais qu'il ne faut pas raconter n'importe quoi aux Français. Ils sont si prompts à monter sur leurs grands chevaux, à douter des vérités qui ne sont pas les leurs. Une épidémie de coronavirus qui vient se greffer sur une longue crise de giletjaunisme et c'est l'explosion d'urticaire qui menace si je leur dis maintenant que l'école va les libérer de leurs garnements pour remettre le pays au travail et qu'il faut prendre le risque de les rendre gravement malade pour la santé de tous. Non, pas dire n'importe quoi, rester sobre. Laisser de côté ce que je pense et affirmer ce que je crois : la réouverture des écoles est indispensable à la réduction des inégalités devant les apprentissages scolaires ! Si j'étais président de la République, la♪ la♪ la♪ lalère♪♪...
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