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Les dernières humeurs

. 25 janvier- Échanges étranglés
. 18 janvier- Voile impudique
. 11 janvier- Anormalitude
. 4 janvier- Pic de tension
. 28 décembre- Les chants de Noël
. 21 décembre- Le complexe du médiocre
. 14 décembre- L'arme des pleurs
. 7 décembre- Vaccinez-vous !
. 30 septembre- Vivre l'absence
. 23 novembre- Demi-oranges divines
. 16 novembre- À toi
. 9 novembre- Des cendres
. 2 novembre- Fin de vie
. 26 octobre- Tristesse
. 19 octoble- Scipio
. 12 octobre- Le temps de l'avant
. 5 octobre- Les mains du salut
. 28 septembre- Marronniers
. 21 septembre- Jardin sociétal
. 14 septembre- Vingt-deux ans
. 7 septembre : Seul avec l'alter
. 31 août- Bruits et bruit
. 24 août- Chère gratuité
. 17 août- Je dirai malgré tout...
. 10 août- Moi et le monde
. 3 août- La raison masquée
. 27 juillet- Râler, convaincre, ignorer
. 20 juillet- Nuances, citoyens !
. 13 juillet- La nature maîtrisée
. 6 juillet- Anniversaire
. 29 juin- La chute
. 22 juin- Omniconvaincus
. 15 juin- Covidosceptiques
. 8 juin- Compétences
. 1er juin- R(é)ouvrir
. 25 mai- Surbooking ?
. 18 mai- La main aux fesses
. 11 mai- Verbicruciste
. 4 mai- Co-vide politique ?
. 27 avril- Navigation coronavirale
. 20 avril- la♪ la♪ la♪ lalère♪♪
. 13 avril- Quand pensez-vous ?
. 6 avril- Cérébralitudes
. 30 mars- Corona viré !
. 23 mars- Incivilité dangereuse !
. 16 mars- Incivilité dangereuse ?
. 9 mars- La pression
. 2 mars- Municipales
. 24 février- Convivialité.
. 17 février- Possiblement
. 10 février- Grain de vie


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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

1er février - En finir avec la covid

      La covid n'en finit pas. Et pourtant les pandémies ont toujours eu une fin. Alors quoi ? Quelles différences entre celle-ci et les précédentes ?

      Certainement beaucoup mais la plus importante, semble-t-il, est que les savants d'autrefois ne connaissaient pas les virus, ignoraient leurs modes de propagation et ne disposaient d'aucune thérapie ni vaccin. Les sociétés étaient réduites à des supputations, contraintes à la résignation, résignées aux contraintes, et remises aux bons soins de la Providence. "Ils n'en mouraient pas tous mais tous étaient frappés" écrivit le fameux fabuliste. Les gens qui devaient mourir mourraient donc et le virus s'épuisait avec leur disparition. Certaines pandémies de moindre amplitude, telle la grippe dite "de Hong-Kong" des années 1969-1970, sont même presque passées inaperçues tant la mort des contaminés, faibles ou âgés, semblait dans l'ordre des choses naturelles.

      Nos sociétés peuvent désormais fournir des armes aux désarmés et autres malchanceux, et ça change le cours de l'histoire puisque c'en est justement le but. Les thérapies permettent d'extraire quelques affaiblis des lits de la mort et les vaccins semblent en mesure de fournir une armure temporaire aux mis en péril potentiels. Mais sauvetage provisoire et protection éphémère risquent de laisser encore longtemps de la chair à virus sur le champ de bataille mondial, leur permettant d'attaquer ici ou là, ici et là, tels des guerilleros aux camouflages variés s'en prenant à des populations de plus en plus connectées, nomades et donc vulnérables.

      La perspective probable des temps prochains est donc que l'aventure virale durera. Les "stop and go" vont se succéder encore longtemps, de "stop" plus ou moins serrés en "go" plus ou moins bridés, port du masque obligatoire, confinement light ou serré, couvre-feu local ou généralisé. Le risque est grand que les populations en aient mal au cœur, mal au tripes et n'en finissent par vomir les conditions de vie qui leur sont imposées dans le but de leur sauver la vie. Bas les masques ! Halte au confinement ! Mort au couvre-feu ! Nous reviendrions alors aux conditions précaires des pandémies anciennes qui savaient clore les combats. Non ?

Lutin