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l’entrée sur la toile


Les dernières humeurs

. 26 juillet- De bonne humeur
. 19 juillet- Fin de vie ?
. 12 juillet- Récompenses
. 5 juillet- Plats et gamelles
. 28 juin- Poils à grater
. 21 juin- Canto-régionales
. 14 juin- Fugacités
. 7 juin- Chemins faisant
. 31 mai- Objets inanimés...
. 24 mai- Un printemps pour toi
. 17 mai- Mystère pictural
. 10 mai- Sujets de bac
. 3 mai- Fan de "Niet !"
. 26 avril- Toys in
. 19 avril- Tristes obsèques
. 12 avril- Départ différé
. 5 avril- Tous piqués ?
. 29 mars- De l'art et des mots
. 22 mars- Pie 7 et prés carrés
. 15 mars- Jaillissements déplacés
. 8 mars- Vies communicantes
. 1er mars- Grains de sel
. 22 fécrier- Le sel de la vie
.15 février- La vie à vue
. 8 février- Rapport à la fiiiibre
. 1er février- En finir avec la covid
. 25 janvier- Échanges étranglés
. 18 janvier- Voile impudique
. 11 janvier- Anormalitude
. 4 janvier- Pic de tension
. 28 décembre- Les chants de Noël
. 21 décembre- Le complexe du médiocre
. 14 décembre- L'arme des pleurs
. 7 décembre- Vaccinez-vous !
. 30 septembre- Vivre l'absence
. 23 novembre- Demi-oranges divines
. 16 novembre- À toi
. 9 novembre- Des cendres
. 2 novembre- Fin de vie
. 26 octobre- Tristesse
. 19 octoble- Scipio
. 12 octobre- Le temps de l'avant
. 5 octobre- Les mains du salut
. 28 septembre- Mar ronniers
. 21 septembre- Jardin sociétal
. 14 septembre- Vingt-deux ans
. 7 septembre : Seul avec l'alter
. 31 août- Bruits et bruit
. 24 août- Chère gratuité
. 17 août- Je dirai malgré tout...
. 10 août- Moi et le monde


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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

2 août - Ouvrir l'œil

Mon oeil

      Naguère , je pouvais déambuler dans ma modeste propriété sans me soucier des multiples choses dont l'autre occupant se chargeait sans que j'en sois pleinement conscient.

      Il n'y a guère...

      Désormais, aucune de ces tâches ne sera faite si je ne les prends en charge moi-même. Chacun de mes pas anciens s'accompagne donc de l'œil interrogatif qui sied à l'endroit visité.

      Depuis combien de temps ces fleurs n'ont-elles pas été arrosées ? Ces autres baignées ? Et ces autres nettoyées ?

      Un coup de serpillère ne serait-il pas bien venu sur le carrelage de ma cuisine ? Un coup d'aspirateur sur le parquet de ma chambre ? De cire sur la table de mon séjour ?

      Depuis combien de nuits mes draps n'ont-il pas été changés ? Ma chambre ventilée en grand ? Mes vitres nettoyées ?

      Mais l'œil manque encore de métier dans ce domaine, il lui arrive trop souvent d'ignorer des tâches dont le report les rend progressivement urgentes.

      Une anecdote ?

      Récemment, mon attention s'est portée sur une tache claire dans le fond de ma baignoire. Le temps de quelques douches, je me suis demandé quelle substance chimique avait pu agresser ainsi le vernis jusqu'à ce que - eureka, bon sang, mais c'est bien sûr - l'idée me vienne que cette tache est une tache de propreté et que c'est le fond tout entier qui, trop longtemps délaissé, a grand besoin de nettoyage...

      Désormais, "comme je fais mon lit je me couche", ainsi qu'aimait à dire mon père. Mon cadre de vie ne tient plus qu'à moi, sans l'assistance quotidienne ni l'influence proche antérieures. Pourtant, les (bonnes) habitudes ancrées à deux au fil des décennies m'obligent à y porter maintenant un double regard.

Lutin