Il vous est sans doute arrivé d'avoir envie d'aller quelque part sans savoir précisément où ? Vous prenez alors votre voiture, votre vélo ou bien encore vos bonnes vieilles chaussures de rando et vous partez... Une fois le mouvement amorcé, le déséquilibre installé, il faut bien continuer et donc initier un début d'itinéraire vers quelque chose qui n'existe pas encore mais qui se dessine progressivement, se précise au fil des pas, des tours de pédales ou des pressions sur l'accélérateur. Et puis, à un moment, l'évidence apparaît au bout de l'interrogation en forme d'euréka : et si j'allais voir l'avancement des travaux du port de La Turballe ? la vue proposée par la grande marée d'aujourd'hui sur la baie de Pen-Bé ? les douces folies du "poète-ferrailleur" du côté de Ploërmel ?
Ainsi en est-il parfois de ce petit billet hebdomadaire, alors que les humeurs font défaut ou bien, au contraire, que leur foisonnement en complique le choix. Il faut poser les doigts sur le clavier et partir... Le choix se dessine alors au gré des virages du neurone de service. Les alignements hésitants des mots initiaux deviennent l'entame du parcours final.
Le cheminement de cette semaine aura été une observation rapide du chemin lui-même, un peu à la façon de celui du poète déjà cité dont les réalisations incitent principalement au questionnement sur le cheminement cérébral de leur créateur.