Grain de noroît. Les ruades de la mer n'atteignent pas les négresses qui la chevauchent.
Que sommes-nous, nous les humains ? Quels animaux sommes-nous pour vivre tous nos jours comme si demain suivra obligatoirement aujourd'hui, ainsi que les bêtes qui ne savent pas, elles, que la fin de vie est constitutive de la vie animale
Le chat sauvageon rit dans ses moustaches quand tremblent celles de la souris invitée à jouer sa mort en live, sans filet ni replay...
Aristote prétendait que la nature a horreur du vide et sans doute avait-il raison puisque le vide, c'est déjà quelque chose et que, surtout, l'humaine nature s'empresse de combler au plus vite les vacuités de la vie. Au plus vite, trop vite souvent, ce genre de comblement relevant davantage de la sédimentation au long cours que du déchargement à coups de bennes.
Roule ma poule, je te suis mon ami·e ! Mais ne sois pas comme cette poule qui vient de trouver un couteau !
Un couteau qui ne coupe pas est un couteau dangereux, dit le marin en pensant au "boute" mal engagé qu'il devra couper fissa. Dangereux également le frein qui ne freine pas, le médicament qui ne soigne pas, le dirigeant qui ne dirige pas, l'ami qui ne tend pas la main, le Dieu qui ne répond pas,... Bref, tout ce en quoi, tous ceux en qui on fait confiance, à tort.
Contre-nature. Contraindre la folie humaine par une sagesse endiablée serait pure folie. Oui ?
Voyons... Trop de droits étouffe les devoirs. Les pèse-tout actuels n'ont plus de plateaux ni de fléau visualisant équilibres et déséquilibres. Quel Roberval réintroduira la bonne vieille balance pour quantifier les ingrédients nécessaires aux bonnes relations sociétales ?
Un peu gueux, un peu fou, complètement fougueux est-il, le Don Quichotte moderne sur son cheval Digital. Non ? Pourquoi non ?