mamimadi l'humeur hebdomadaire |
16 novembre- L'air du temps
Parcourir la presse en ligne prend une bonne partie de mes heures. J'y renifle l'air du temps en tentant de ne pas me laisser prendre la truffe dans les pièges de l'espace réticulaire, certains fils collants de la toile d'araignée. J'y lit quelques articles de ci de là, tantôt à gauche, tantôt à droite, tour à tour écolos, cathos, machos, hétéros, rigolos, ... quelquefois pipoles et souvent profitables. De tout, enfin. Mais, le plus souvent, j'y parcours les titres seuls, ne cliquant vers l'ouverture de l'article qu'une fois évalué si le sacrifice de la chandelle a une chance d'être à la hauteur du jeu promis. Un titre de presse est un assemblage de mots un peu spécial. Souvent, il doit résumer l'article le plus brièvement possible, parfois, il doit hameçonner le lecteur pour l'entraîner vers une page dont les visites lui rapportent quelques petits sous publicitaires, et les deux vont rarement de conserve. Parmi les moins bavards et les moins racoleurs, ceux du site "Le marin" :
Parmi les plus délayés et les plus aguicheurs, ceux d'"Atlantico":
Le premier titre nous dit tout en avant d'un texte complémentaire quand le second ne nous dit rien d'autre que de cliquer si on veut savoir. Bref, sauf à vouloir m'informer sur un sujet spécifique, les titres m'intéressent finalement davantage que les articles. Ils m'incitent souvent à réagir par des posts sur Twitter, Google+ ou Facebook. Quelques petits, parmi les tout derniers, pour exemples :
................................................ Stooop ! Samedi 14 novembre, 6 heures. Avant de mettre un point final à cette petite humeur hebdomadaire, j'ouvre le flacon de l'air du temps d'un clic sur mon journal en ligne préféré, ouest-france.fr :
Les titres habituellement réservés à Bagdad, Damas ou Beyrouth concercent Paris ce matin. Notre pays ne peut s'extraire des courants d'air globaux, courants de folie dont il est aussi un peu (beaucoup ?) responsable ... En renouant avec l'innocence de l'animal, peut-être, si on se laisse porter par ce titre de bas de page:
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