C'est l'automne... La nature s'enflamme avant de s'éteindre pour mieux bourgeonner bientôt.
C'est aussi la covid installée sur quelques braises sociétales... Les hommes bougonnent et puis s'enflamment de peur de s'éteindre trop tôt.
Nul doute que la nature survivra quand l'homme périra sous ses propres coups. La nature sans celui qui en est pourtant partie prenante mais qui n'a jamais su que prendre sans vergogne...
Les conduites humaines sont bien capables d'inciter les incrédules à convertir une énigme possiblement soluble en mystère définitivement insoluble : comment l'élément apparemment le plus abouti de la création peut-il détruire le milieu qui le porte ?
Apparemment... Tel un robot magnifique pourvu d'algorithmes magiques (ou divins, c'est selon), l'homme semble dépourvu de ce qui permettrait à sa robotique embarquée d'œuvrer dans le bon sens, le sens du bien commun.
L'homme... L'homme et la femme, les noirs et les blancs, les juifs et les cathos, les voyous et les bourgeois. Vous et moi... Tous rob(idi)ots !
Tous. Même les écolos coincés entre l'atome et le charbon, les artistes obligés de paraître avant que d'être, les philosophes contraints de panser avant même de penser, les religieux censés gagner leur paradis dans l'enfer terrestre commun.
Coincés. Nous nous sommes tous perdus dans nos suffisances, égarés dans nos conformismes, suspendus et pendus à nos certitudes... Inévitablement sans doute ?