mamimadi l'humeur hebdomadaire |
23 avril - Des jours comme ça Il y a des jours Il y a des jours comme ça où l'envie est forte de rejeter hors de mon esprit, de mon cœur même, les proches dont j'ai l'impression qu'ils me perçoivent mal, ne me reçoivent pas bien, ne me comprennent pas. Ils ne m'aiment pas, finalement... Parce que Il suffit de peu de choses pour construire cette impression. Un smiley absent à la fin d'un message sur skype ou facebook, une bise absente à la fin d'un sms, un bonjour rugueux à l'entame d'un courriel,... Impression Impression, bien sûr, parce que la probabilité est faible qu'une épidémie de dédain anti-moi s'abatte sur la petite cohorte de mes proches. Ou bien alors devrais-je m'interroger plus avant. Pourquoi tant de haine si l'objet haï n'est point haïssable ? Heu... N'est pas Racine qui veut ! Pourquoi tant d'indifférence si la personne délaissée n'est pas désagréable ? Pas encore Pas encore désagréable, car si l'envie s'assouvit, les proches soumis au froid cordial pourraient bien trouver du désagrément aux relations ainsi refroidies. Tu veux ou tu veux pas ? Si tu refuses mon amarre, je la garde lovée sur le pont un certain temps au cas où, puis je la range dans le coffre pour quelque temps encore toujours au cas où, enfin je la laisse à terre si elle m'encombre trop... Oui mais Mais de la même façon qu'un un marin garde toujours des amarres à bord, au cas où, un ami garde toujours son stock de sympathie quelque part. Ou alors ceux-là ne sont pas de vrais marins et sont donc dangereux et ceux-ci ne sont pas de vrais amis et ne pas s'y tenir peut se révéler salutaire. Des jours et des nuits Par bonheur - comme les choses sont bien faites !-, les nuits séparent les jours et font que les jours ne se renouvellent jamais à l'identique. Un jour s'est-il levé après une nuit à faire tourner le ressentiment, les émoticônes grinçants, les mots blessants, qu'un autre jour peut se lever après une autre nuit à faire danser les emojis guillerets et les paroles souriantes. Ansi va la vie et ses envies, non ? |