mamimadi l'humeur hebdomadaire |
11 décembre- Économie circulaire "Économie circulaire", l'expression commence à s'entendre et se lire dans les médias, la faute - entre autre - à notre plus si nouveau Président qui promet de mettre les pieds dans le plat de nos consommations trop polluantes. Pensée pour préserver les ressources et limiter les pollutions afin que notre monde en expansion pas trop contrôlée puisse continuer à tourner à peu près rond, l'économie circulaire reposerait principalement sur un système dont cent pour cent des déchets d'une industrie seraient réutilisés par cette même industrie ou par une autre, ne rejetant dans la biosphère que des produits biologiques. Cela suppose d'abord d'en produire moins, ce qui va bien aussi avec l'objectif de moindre consommation des ressources, de penser au recyclage en amont de la fabrication et de sensibiliser les populations à la nécessité du tri. L'économie circulaire illustrée par l'Adème : Sobriété, inventivité, pédagogie possiblement coercitive, tous engagements comme autant d'investissements en énergies nationales et individuelles, mais aussi en argent. Piocher dans l'apparente abondance actuelle et enfouir nos déchets hors de nos vues dégoûtées revient bien sûr moins cher. Pour le moment... jusqu'à ce que nos petits sous ne rencontrent que des produits consommables par les seuls robots que nous aurons fabriqués pour pallier nos déficiences. Des paysages bucoliques de synthèse, des sensations pilotées par ordinateur, de la nourriture pétrochimique construite sous haute tension, attendrie aux infrasons et dopée aux anions et cations qui vont bien... La tâche sera rude, il est aussi difficile de croire à son aboutissement qu'à celui de celle qui veut lutter contre le réchauffement climatique ou pour l'instauration d'une grande paix globale. Une utopie de plus ? Il est sans doute trop tard pour regretter que l'humanité ne se soit pas préoccupée de ses déchets dès l'origine de sa production de substances non biologiques ou non assimilables par la biosphère en des temps raisonnablement courts. Si l'homme des cavernes revêtu de peaux de bête et armé de pieux en bois n'avait pas trop à se soucier du devenir de ses vêtements usagés ou de ses armes périmées, les armées romaines puis médiévales auraient déjà eu de quoi se poser des questions avec leurs harnachements et leurs armes métalliques s'ils avaient pu imaginer la situation actuelle et déjà entrer dans la problématique de l'économie circulaire. Le ministre écolo a dit qu'il fallait passer "d'une économie de cow-boys à une économie de cosmonautes", nous rendant plus compréhensible la nécessité d'économie circulaire : si nous n'accompagnons pas la Terre dans sa rotation sur elle-même avec l'économie très économe pratiquée par les cosmonautes tournant autour du Globe, notre chère planète continuera de tourner, mais sans nous. Tournez manège et circulez, il y a tout à prévoir !
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