mamimadi l'humeur hebdomadaire |
18 septembre - Trottoirs handicapants Bien des trottoirs turballais se révèlent handicapants dès qu'on leur demande le service qu'ils sont censés rendre : permettre de s'y déplacer. Handicaps provisoires, permanents ou même parfois définitifs. Deux petites promenades dans la ville suffisent pour rendre compte du parcours du combattant qu'elles deviennent, ces promenades, dès qu'elles doivent utiliser fauteuils roulants, scooters électriques, déambulateurs, poussettes d'enfants ou même caddies. Prouvé scientifiquement : le souci de la préservation de la tôle et des rétroviseurs de sa petite auto obscurcit grandement la perception des limites. Éprouvé subjectivement : plus la petite auto est grosse et plus le sans-gêne est grand. Passera ici ? Passera pas là-bas ? Peut-être est-il préférable de faire machine arrière ? Mais où donc se trouve le "bateau" le plus proche ? Zut ! Le dessin et la confection du trottoir tiennent vraisemblablement compte d'un projet d'enfouissement des réseaux ? Re-Zut ! L'implantation relativement récente de ce lampadaire tient vraisemblablement compte d'un projet d'élargissement du trottoir ? Privatisation du domaine public ? Le sol n'est pas excellent, mais ça doit passer, non ? Pas de question à se poser ici : ça ne passait pas ! Rester sur la route ou prendre le passage pour piéton pourrait être dangereux là-bas, mieux vaut traverser maintenant sans doute... Aîe ! Ça ne passe pas et ça ne descend pas non plus. Arrière toute ! Sur la chaussée, comme le ferait un piéton dont le scooter électrique a le statut, mais avec beaucoup moins de mobilité en cas de danger surgissant du virage. Re : privatisation du domaine public ? Re : le souci de la préservation de la tôle et des rétroviseurs de sa petite auto... Louable désir d'embellir la cité, mais... Bah ! De toute façon, ça ne passait pas ! Tout juste, et sans rayer la belle tuture. Bravo mamie ! Mince ! Encore un poteau électrique rien moins que mince... Des travaux ? Mais ils visent justement à supprimer les gros poteaux si laids et surtout si gênants. Demain sera plus facile... peut-être ! |