mamimadi l'humeur hebdomadaire |
14 août - Scooter PMR Il semble que "to scoot" signifiant "patiner" en anglais, le nom du scooter viendrait de là. Je veux bien, sans trop voir l'ombre d'une patinette derrière ces engins. Chacun voit bien ces engins plus ou moins gros, mobiles sur deux ou trois roues pas trop grandes et dans le carénage ouvert desquels les pilotes sont assis. On voir moins bien par contre pourquoi ce même nom de scooter a été donné aux véhicules électriques construits à l'intention des PMR, les personnes à mobilité réduite. Rien ne rappelle ni la forme, ni l'utilisation des scooters habituels si ce n'est la position assise dans un espace ouvert. Peu importe, il fallait sans doute lui attribuer un nom pas trop déroutant, même si la route de ces engins se réduit aux seuls trottoirs et autres voies piétonnes. Encore faudrait-il que les dits trottoirs soient praticables par des mobiles à quatre roues incapables de faire le pas de côté nécessaire pour franchir un étranglement ou une détérioration de la voie. Quelques jours de pratique du "scooter pour PMR" dans les rues turballaises suffisent à faire saillir des anomalies habituellement enjambées dans l'indifférence. Elles sont d'ordres divers.
Rien n'est facile évidemment pour les responsables de la cité s'ls veulent que chacun puisse y circuler à son rythme et selon ses moyens. Encore faudrait-il le vouloir vraiment, ne pas fermer pudiquement les yeux devant les difficultés évidentes, aider même à leur ouverture en empruntant eux-mêmes les rues et les trottoirs de la ville par tout moyen utilisé par leurs concitoyens et leurs visiteurs, y compris les scooters électriques pour PMR. Et puis, chaque utilisateur de l'espace publique étant finalement responsable lui-même dans sa sphère de déplacement, la même sensibilisation semble indispensable pour que cet espace, plus ou moins bien réalisé, soit le plus convenable possible pour chacun. Merci pour lui. |