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. 25 décembre- C'est (encore) Noël
. 18 décembre- Retournements
. 11 décembre- Économie circulaire
. 4 décembre- NDDL, suite (et fin ?)
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. 16 octobre- À pleurer !
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. 11 septembre- PGDG, un BIB ?
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. 10 juillet- Désir d'enfant
. 3 juillet- Soixante-dix
. 26 juin- Le choix d'une tuture
. 19 juin- Le dernier vote ?
. 12 juin- Idées pas lumineuses
. 5 juin- Horizontalement
. 29 mai- Chef de chœur
. 22 mai- Les Ors de la République
. 15 mai- Potentiellement mortel
. 8 mai- Le temps qu'il fait
. 1er mai- Le pire ! Le meilleur ?
. 24 avril- Des sons sans sens
. 17 avril- Savoir et conviction
. 10 avril- Politique, c'est la saison
. 3 avril- Incivilités routières
. 27 mars- Rodgeur
. 20 mars- Y mettre le prix
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. 27 février- Affaires de temps
. 20 février- Ah la la !
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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

29 janvier- L'hôpital

      Par chance jusqu'à ces dernières semaines, je n'ai pas eu à trop fréquenter le milieu de la santé, médical ou hospitalier. L'image que j'en avais était construite autour de quelques récits d'amis, d'informations grand public et de quelques rencontres plutôt limitées telles que le rendez-vous annuel avec "mon" médecin traitant pour le certificat d'aptitude au sport ou une hospitalisation pour une prothèse de hanche. Cette image me dessinait un ensemble de techniciens compétents appliqués à la résolution technique des problèmes de santé qui leur étaient soumis. Des infirmières qui piquent en coup de vent, médecins qui auscultent le temps d'un trente-trois et chirurgiens qui savent ce qu'ils ont à faire...

      Caricature plus que photo ? Certainement des exceptions en tout cas si je crois pouvoir généraliser l'expérience vécue la semaine dernière, du cabinet médical à la clinique en passant par la salle de prélèvement sanguin du laboratoire d'analyses, le cabinet médical, celui de radiologie et les urgences de l'hôpital. Beaucoup de monde rencontré, du personnel de salle au spécialiste organologue.

      L'image que j'en retire ne correspond pas aux clichés trop facilement révélés et si mal fixés (ah, la nostalgie des tirages en noir et balnc dans les labos-photos de nos greniers !).

      Les médecins généralistes - au moins celui-là - écoutent, cherchent, doutent, comprennent, expliquent, assistent, décident. Ça fait beaucoup pour un seul homme comme on dit, d'autant plus qu'il doit le faire en se gardant de tous côtés, du côté du patient parfois trop exigeant, du côté des obligations souvent contraignantes et des protocoles souvent stricts. Ce ne sont pas des "docteurs" qui se penchent sur des malades mais des personnes plus ou moins compétentes qui examinent des personnes plus ou moins malades, le "plus ou moins" signifiant ici que l'humain est toujours relatif.

      Les infirmières sourient, les urgentistes prennent le temps, les accueillant·e·s accueillent, les spécialistes expliquent. Bizarre, non ? Il doit être pourtant difficile de laisser les problèmes personnels à la porte de l'hôpital, laisser à d'autres le soin de gérer l'urgence des urgences, donner pour la énième fois de la journée le même renseignement à des entrants paumés, informer sans pouvoir présumer du degré de compréhension de la personne auscultée, échographiée, radiographiée, endoscopée, IRMisée... Seul peut-être l'"échologue" a plaqué un discours péremptoire préfabriqué, sans effort de personnalisation ni acceptation de questionnement. Seule, une aide-soignante m'a gratifié d'une petite remontée de bretelles avant de comprendre ma totale compréhension de sa charge momentanée de travail.

      Bonne surprise donc que cette évolution vers plus d'humanité. Si l'ensemble des acteurs de la vie en société pouvait emboîter le pas de ceux-là, nous ne serions pas trop loin du meilleur des mondes.


      À Saint-Nazaire, la clinique mutualiste est installée entre les urgences de l'hôpital et l'hôpital, perturbant grandement l'orientation des nouveau-venus. Alors que je quêtais un renseignement, perdu dans les couloirs, une personne du personnel s'est étonnée de mon ignorance des lieux, laissant à penser qu'à l'âge que je paraissais j'aurais dû déjà avoir fréquenté suffisamment l'hôpital, comme malade ou comme visiteur, bref comme tout bon Presqu'îlien guérandais. Par chance, ça n'était pas les cas, mais c'est désormais chose faite, madame. Malheureusement.

L'hôpital

Lutin