mamimadi l'humeur hebdomadaire |
8 mai- Le temps qu'il fait Huit jours de mauvais temps et les "Quel sale temps" pleuvent dans les chaumières. Quinze jours sans pluie et les fronts se plissent devant les gazons desséchés. Mon dieu que la vie est difficile ! Chez nous, ou bien il fait mauvais ou bien le beau temps actuel annonce du mauvais temps. C'est comme ça, une alternance de temps pourri et de beau temps "qu'on va payer" en subissant le prochain temps pourri. Et la croyance de l'alternance inévitable entre grand soleil et grosses pluie s'applique également sur les périodes plus grandes de l'année : on ne peut prétendre avoir du grand beau temps à la fois en avril et en août. S'il est quasi possible de se baigner aujourd'hui, c'est que le risque est grand de devoir enfiler les cirés cet été ... L'inverse est d'ailleurs nettement moins vrai, du mauvais temps actuel ne balayant pas totalement le pessimisme sur la météo à venir. "Ça ne peut pas durer, quand même ! On ne peut quand même pas avoir une année entièrement pourrie". Le "quand même" laisse percer un petit doute sur la capacité ou la volonté du bon dieu à bien répartir les épisodes météorologiques tout au long de l'année. Quoi qu'il en soit, ce printemps fut relativement agréable, avec un peu de pluie, beaucoup d'ensoleillement et des températures plutôt élevées sous le soleil même si les petits matins furent frisquets. Les dieux n'y sont sans doute pour rien et nous n'y pouvons pas grand chose. Si ? Il semble acquis que les activités humaines débridées sont responsables du réchauffement de notre bonne Terre et d'aucuns laissent à penser que chaque élévation saisonnière inhabituelle de la température en découlerait ... Pas sûr. Et quand bien même ça le serait, le grand désordre humain est à mille lieues de maîtriser une météo, planétaire ou locale (*). Dommage, car si les conséquences du réchauffement global se résumaient à celle-là on pourrait sans doute s'en féliciter : les Bretons pourraient se baigner en avril, feraient des économies de chauffage et planteraient des oliviers dans les monts d'Arrée. Mais les effets sont multiples et les catastrophes possiblement liées semblent plus nombreuses que les bienfaits. Restons-en donc à l'espoir qu'après la pluie vienne toujours le beau temps et qu'après le beau temps viennent un jour la pluie ! (*) Par bonheur sans doute. Mais le pire est possible puisque certains imaginent depuis longtemps des projets aussi fous que celui de positionner autour de la Terre des "nuages" capables de concentrer la lumière du Soleil sur certaines zones du Globe.
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