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7 janvier- Prof, petit boulot

Prof   En somnolant au volant de ma petite voiture, j'ai cru entendre sur une radio dont je ne me souviens plus mais qui doit être une bonne radio puisque je la pratique : "25% des profs ont des petits boulots". Violent sursaut dans ma conscience des choses déroulées sur macadam suivi d'une plongée assez peu sécuritaire dans la perplexité interrogative. Le quart des profs ? C'est énorme ! Quels petits boulots ? On n'a pas su ... Corrections de travaux à distance, cours particulier au fils du voisin, contribution à la mise en œuvre d'un nouveau programme par un éditeur, mise à profit de ses talents de clown aux réunions annuelles des associations du bourg ? Ou bien quasi deuxième emploi à côté de celui qui ne peut être qu'unique lorsqu'il est à plein temps ? La radio ne l'a pas dit, et c'est bien dommage car l'info est désastreuse pour l'image d'une profession déjà passablement malmenée parce que sans doute trop mal menée mais aussi trop mal perçue : affirmer que le quart des profs pratique les petits boulots amène à penser, ou bien que le métier est si peu rémunérateur que des compléments sont indispensables, ou bien qu'il demande si peu d'investissement en temps et en énergie qu'il laisse le loisir de pratiquer un deuxième métier. Bref, que le métier de prof est lui-même un petit boulot. Même si n'importe qui d'un peu honnête et curieux sait bien que si, effectivement, le salaire d'un prof contribue largement à la dévalorisation publique de sa fonction, sa charge de travail lui interdit tout investissement dans des domaines autres que sa santé et son équilibre, le doute lancé sur les ondes hertziennes perturbera beaucoup d'ondes cérébrales ...

   Dans la foulée - si on peut dire quand on est au volant - j'entends dire que les démissions de profs n'ont jamais été aussi nombreuses, sans que j'en sois particulièrement surpris pour le coup, vu la conjugaison des difficultés sociétales croissantes et la reconnaissance plutôt décroissante de la dite société envers ses enseignants. L'image du métier n'en ressort pas grandie ici non plus, même si elle est plutôt valorisante pour les profs qui restent, colorisés de vocation, auréolés de sacerdoce ... Mais contrairement à l'info précédente pour laquelle je n'ai trouvé aucun prolongement, celle-ci a vu quelques développements aux journaux télévisés et dans la presse : non les profs ne démissionnent pas en masse, seuls les stagiaires sont concernés, pour un pourcentage relativement raisonnable au vu de l'intensification récente du recrutement. De mauvaises langues pourraient ajouter que la politique de valorisation autruchienne des jeunes ne leur font découvrir leurs lacunes que bien tard, alors que les difficultés concrètes sont là et qu'elles leur semblent insurmontables.

   Tout ça pour ça ... et ça n'est pas fini puisque l'éducation et l'enseignement sont des domaines tellement fondamentaux et volatils, nationaux et personnels, ultracomplexes et imbriqués - intriqués pourrait-on dire tant l'image quantique conviendrait -, que tout est proférable, des plus grandes utopies aux plus grandes âneries. Non ?

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