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Les dernières humeurs

. 2 mai- Mes lunettes
. 25 avril- Nuit debout
. 18 avril- Sus !
. 11 avril- Nivellement
. 4 avril- (R)évolution française
. 28 mars- Vlatipas NDDL
. 21 mars- Hoëdic
. 14 mars- Absconsités
. 7 mars- Trois vies
. 29 février- Grandes gueules
. 22 février- Fofollité
. 15 février- Stop ou encore ?
. 8 février- Clairement
. 1 février- Quand on §eut, on §eut
. 25 janvier- Intéressant, non ?
. 18 janvier- Choralines Korholen
. 11 janvier- Barbruel
. 4 janvier- Belle Année !
. 28 décembre- Trans-lucidité
. 21 décembre- C'était Noël
. 14 décembre- C'est du propre
. 7 décembre- Aux armes, Turballais !
. 30 novembre- Renseignements pris
. 23 novembre- Suis-je Paris ?
. 16 novembre- L'air du temps
. 9 novembre- Privilégié
. 2 novembre- Noir et Blanc
. 26 octobre- Migrant
. 19 octobre- Catégories
. 12 octobre- Ça se discute !
. 5 octobre- Mes Lunes à moi
. 28 septembre- Rendez les copies
. 21 septembre- Simplement tordu
. 14 septembre- À usage perso
. 7 septembre- Photœil
. 31 août- Vagabondages
. 24 août- On s'habitue
. 17 août- Parisien !
. 10 août- Îles sœurs
. 3 août- Longueurs du temps
. 27 juillet- Sous contrôle
. 20 juillet- Port cochon
. 13 juillet- Le port
. 6 juillet- Attaque cérébrale
. 29 juin- 150 ans
. 22 juin- Feuilles de liaison
. 15 juin- Quoi d'neuf ?
. 8 juin- Bricolage
. 1er juin- Les petits plus
. 25 mai- Démopublique
. 18 mai- Parano


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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

9 mai- Pause nocturne

    Depuis toujours mon sommeil a besoin d'une mi-temps. Chaque nuit, entre deux et quatre heures, il m'impose quelques quarts d'heure d'éveil. Il me propose devrais-je dire, parce que, progressivement, cette halte obligée m'est devenue utile et plutôt agréable. Utile parce que c'est un moment exceptionnel ou j'ai impression que les petits neurones ont rangé, balayé, lessivé leur espace de travail mis en désordre par les activités de la journée écoulée et, les bras ballants, attendent quelques instructions ou indications pour préparer dans un deuxième temps les activités de la journée à venir. C'est un moment ou la conscience peut leur donner du grain à moudre en faisant le point, en rappelant à l'actualité cérébrale des problématiques délaissées, agréables de préférence, ou des plans de batailles programmées, une problématique pouvant être "mais comment se fait-il que je n'en aie pas ?", et la bataille pouvant être à imaginer. Tout ceci alors qu'aucune autre occupation parasite ne risque de distraire le dormeur éveillé, aucune alerte des (trop ?) nombreux réseaux "sociaux", aucun clavier, journal, écran. Une grande coolitude ...

Puy du Fou

    Lors d'une de ces pauses nocturnes, m'est revenue une question : "Pourquoi certaines durées ressenties excessivement longues semblent avoir été bien courtes une fois rangées dans le passé ?". Voilà bien une question à conduire au sommeil, n'est-il pas ?

    Une traversée de gros temps en mer, une grossesse très attendue, la préparation d'un test professionnel crucial, le premier saut en parachute, un passage sur le fauteuil du dentiste, quinze jours en terre inconnue, une grosse épreuve de santé, ... Se pourrait-il que ces événements soient capables de monopoliser l'esprit pendant leur déroulement, de lui faire attribuer à chaque instant plus d'importance qu'il n'en a, pour finalement dilater le temps en train d'être vécu ? Serait-ce également parce que l'esprit aura été peu attentif aux informations et activités périphériques que le tiroir des souvenirs relatifs à ces périodes particulières contiendra peu de choses, donnant l'impression d'une moindre durée ? Allez savoir ...

    Personnellement, je n'ai pas su. Ma déambulation interrogative s'est immergée sans réponse dans le sommeil suspensif, ouvrant possiblement le thème de la prochaine pause : "Mais pourquoi les points d'interrogation sont-ils souvent suivis de points de suspension ?" Vous aviez remarqué, bien sûr ...

Lutin