mamimadi l'humeur hebdomadaire |
17 octobre- Où va le monde ? Mais où va le monde ? Une bimbo se fait cambrioler, des sauvageons s'amusent à griller du flic, des responsables bombardent leurs populations, un président s'allonge sur le divan de la République et ... toujours le même réchauffement qui, de Haïti au Sud-est français, déploie ses catastrophes climatiques. Pauvre monde ? Mais le monde, c'est nous et c'est sur nous et notre terreau que croissent les calamités dont nous nous plaignons. Non ? Si chacun des croqueurs de planète que nous sommes était vraiment conscient des dégâts qu'il y produit, la consommation serait moindre et plus intelligente ; et le réchauffement de la planète ne serait point ou ne serait pas aggravé par les activités humaines. Si chaque citoyen prenait sa part de responsabilité dans le fonctionnement de la société, les Français n'en serait pas à choisir ses dirigeants dans un panel de personnalités douteuses ou incompétentes, voire même dangereuses. Si, toute conviction étant exprimée et reconnue par ailleurs, chaque acteur de la vie du pays se sentait artisan de la vie d'une nation, les exclus seraient moins nombreux pour alimenter la marginalité et les vrais bandits hésiteraient davantage. Si chacun réajustait son échelle de valeurs pour en éliminer l'insignifiant, les actualités télévisées et les "une" de la presse feraient d'autres choix pour satisfaire leurs clientèles, des choix tout aussi drôles parfois, tout aussi tristes aussi, mais beaucoup moins vides. Le monde, c'est nous, et pourtant le bras des tyrans, dictateurs, despotes de ce monde est déclaré non suspendable par nos dirigeants. Peut-être ... Pourtant, certains massacres parviennent à mourir autrement que faute de combattants, tel celui qui s'éteint actuellement en Colombie. Pourtant, on peut trouver remarquable que, sur les quelque neuf milliards de terriens vivant tant bien que mal en fonction de leurs ressources, de leurs dirigeants ou de leurs voisins, une infime proportion finalement ait à vivre un calvaire imposé par quelques autres terriens de leur même terre (*). Et donc, dernière utopie, si chaque citoyen du monde pouvait et voulait utiliser le meilleur de lui-même, les quelques malheureux ne disposant que du pire resteraient sans pouvoir et nous irions vers le meilleur des mondes. Oui ? (*) bon, ce calvaire, ils le vivent à 100%, eux.
|