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l'humeur hebdomadaire

12 décembre - Téléthon

     Et si je donnais au téléthon ? Toute cette fête, cette ambiance, ces stars qui nous répètent qu'il faut donner, ces malades dont la présence justifie l'insistance des premiers. Nous aurions pu ou pourrions être à leur place, dans leurs fauteuils, nous ou l'un ou l'autre de nos enfants. Et même sans spectacle et sans crainte personnelle, la raison veut que le cœur s'en mêle, la générosité personnelle doit pallier les insuffisances de l'État. Il faut donner.

     Oui, mais combien ? Avec dix euros, la Recherche, même sans grand air, ne va pas aller bien loin. Cent euros, c'est quand même beaucoup pour ma petite bourse, non ? Bon, il faut être généreux avons-nous dit. Et puis, je pourrai déduire ce don de mon impôt l'année prochaine puisque j'ai la chance d'avoir assez de revenus pour y être assujetti, comme on dit. Après l'abattement des deux tiers, mon don m'aura coûté trente-trois euros, ça n'est encore pas rien mais ça reste dans les clous, dans mes cordes.


     Et si je donnais au téléthon ? Mais alors, je donne déjà ! Ou bien plutôt, je contribue puisqu'il faut bien que l'État trouve ailleurs les sommes correspondant aux déductions effectuées par les généreux donateurs. Les deux-tiers manquants, c'est moi qui les fournis. Si j'ai bien compris, les flux se feraient un peu comme ceci :

Téléthon

     Je suis donc généreux malgré moi, et souvent à l'insu de mon plein gré quand il s'agit des multiples dons beaucoup moins médiatiques que ceux du téléthon. Finalement, tout se passe comme si les initiateurs des dons imposaient à l'État et donc aux autres contribuables leurs choix d'investissement sociétal. "Je place trente-trois euros dans la recherche médicale pour que le reste de la population en investisse soixante-six". Peut-être faudrait-il appliquer plus largement ce système afin que l'argent collectif soit utilisé au plus près des désirs de la société. Oui ?

Lutin