mamimadi l'humeur hebdomadaire |
19 décembre - Dopichon Je ne sais pas vous, mais moi, mon dodo est réglé comme du papier à musique, une douce musique de berceuse bien entendue de mon subconscient qui en fait son affaire par plages de quatre heures environ. L'endormissement est généralement rapide, de l'ordre de quelques minutes, et devient rapidement profond après un bref sursaut de la conscience comme tout étonnée de se retrouver si tôt endormie (d'où l'expression bien connue : "s'endormir en sursaut" :-). Après une durée comprise entre trois et cinq heures selon l'état de fatigue engendré par les activités de la veille, les constructions oniriques du subconscient émergent progressivement jusqu'au réveil total. Le ré-endormissement est ensuite très différent du premier, beaucoup plus long et même parfois totalement incertain. Car alors se réveillent également les éventuels problèmes de la veille ainsi que les possibles difficultés du jour à venir, le tout sur fond de petit besoin pas encore pressant mais déjà tout à fait perceptible. C'est là qu'il faut savoir peser les avantages et les inconvénients des décisons possibles. Se lever pour un petit pipi, c'est assurer un meilleur confort pour la deuxième partie de la nuit, mais c'est aussi consolider le réveil et donc retarder l'entrée en sommeil. Amener sur la table des pensées les problèmes à résoudre, c'est assurer la quiétude permettant un meilleur abord du second somme en cas de réussite, mais c'est prendre le risque d'une agitation cérébrale néfaste en cas d'échec. Dieu que la vie n'est pas facile !... Parfois l'irrémédiable se produit : l'alliance d'une envie trop pressante et de la trouvaille d'une solution à coucher immédiatement dans mon petit ordinateur provoque un lever actif jusqu'à l'épuisement dans l'aube naissante. Et alors, adieu la nuit réparatrice, voilà une journée qu'elle sera bien longue (sic dit-il :-) ...
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