mamimadi l'humeur hebdomadaire |
3 octobre- Reprise ! Neuf ans après avoir cessé de m'en servir, je viens de le ressortir du placard. Je ne pensais pas que mon placard pouvait laisser entrer tant de poussière, vu que ses portes sont généralement fermées et qu'il est installé dans un bureau et pas dans un atelier. Une fois la sacoche copieusement brossée dans le grand vent océanique, j'ai sorti le vieil outil, l'ai posé quasi religieusement sur la table de mon séjour, ai branché son cordon à une prise de courant et l'ai allumé. Jusque-là, tout se passait normalement mais j'étais encore dans le noir et l'incertitude persistait quant à sa capacité de faire le travail que j'attendais de lui. Le laissant garder la chauffe, j'ai posé mon petit tablet-PC derrière lui pour installer le cordon-qui-va-bien entre les deux appareils. Et là, miracle ! La réplique de mon écran est apparue sur l'une des cloisons de mon séjour ... Vous l'avez deviné, je venais de vérifier le bon fonctionnement du vieux vidéoprojecteur qui avait accompagné mes derniers cours de physique et de chimie. La question suivante est bien évidemment : pourquoi ? Mais peut-être me trompé-je et vous demandez-vous réellement "pour quoi ?". Le plus simple sera de répondre aux deux interrogations en commençant par la seconde. Pour quoi ? Non pas pour faire des cours comme jadis, faut pas rêver, ce temps là est bien révolu, juste pour aider des personnes en demande de savoir et surtout de savoir-faire. Non pas dans le domaine des sciences qui est celui de ma formation initiale mais dans celui que je ne connais peut-être pas plus mal pour l'avoir acquis au fur et à mesure qu'il se développait lui-même et pour continuer à le pratiquer plus que jamais, je veux parler du domaine des applications informatiques. Pourquoi ? Là, la réponse est plus compliquée et j'aurais envie de répondre comme les gamins : "parce que !". Mais je vais tenter de me répondre ... Il se trouve d'abord que je suis consommateur de bénévolat dans un groupe et que j'en éprouve un soupçon de gêne et une petite démangeaison contributive. Une simple participation pourrait certes être positive et apporter quelque chose au groupe, mais elle resterait moins quantifiable et moins satisfaisante pour l'homme inquiet. Et puis - mais il faudrait fouiller au fin fond du subconscient - l'envie de renouer avec la sensation de servir en maître, en vecteur d'aides dont le lancement et la trajectoire sont sous contrôle. Quels que soient le but et le mobile, mon fidèle vidéoprojecteur devrait encore faire quelques heureux : les candidats à l'initiation et à l'aide informatique qui seront venus me voir et moi-même si cette initiation leur est effectivement profitable. |