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Les dernières humeurs


. 6 juin- Le souffleur soufflé
. 30 mai- De la honte au front
. 23 mai- Physique des commissions
. 16 mai- Pouvoir
. 9 mai- Pause nocturne
. 2 mai- Mes lunettes
. 25 avril- Nuit debout
. 18 avril- Sus !
. 11 avril- Nivellement
. 4 avril- (R)évolution française
. 28 mars- Vlatipas NDDL
. 21 mars- Hoëdic
. 14 mars- Absconsités
. 7 mars- Trois vies
. 29 février- Grandes gueules
. 22 février- Fofollité
. 15 février- Stop ou encore ?
. 8 février- Clairement
. 1 février- Quand on §eut, on §eut
. 25 janvier- Intéressant, non ?
. 18 janvier- Choralines Korholen
. 11 janvier- Barbruel
. 4 janvier- Belle Année !
. 28 décembre- Trans-lucidité
. 21 décembre- C'était Noël
. 14 décembre- C'est du propre
. 7 décembre- Aux armes, Turballais !
. 30 novembre- Renseignements pris
. 23 novembre- Suis-je Paris ?
. 16 novembre- L'air du temps
. 9 novembre- Privilégié
. 2 novembre- Noir et Blanc
. 26 octobre- Migrant
. 19 octobre- Catégories
. 12 octobre- Ça se discute !
. 5 octobre- Mes Lunes à moi
. 28 septembre- Rendez les copies
. 21 septembre- Simplement tordu
. 14 septembre- À usage perso
. 7 septembre- Photœil
. 31 août- Vagabondages
. 24 août- On s'habitue
. 17 août- Parisien !
. 10 août- Îles sœurs
. 3 août- Longueurs du temps
. 27 juillet- Sous contrôle
. 20 juillet- Port cochon
. 13 juillet- Le port
. 6 juillet- Attaque cérébrale
. 29 juin- 150 ans
. 22 juin- Feuilles de liaison


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mamimadi
l'humeur hebdomadaire

13 juin- Chaleurs

    28°C ! Celsius, pas centigrades, non, ou plutôt centigrades parce que Celsius ... Qu'importe ! C'est le chiffre qui compte. Il s'est affiché aujourd'hui sur le tableau de bord de ma petite voiture alors en progression modérée sur la quatre voies menant de La Turballe à Saint-Nazaire. Pas de surchauffe du capteur de température due à l'exposition statique aux ardeurs solaires, pas non plus de surchauffe éventuellement causée par le frottement de l'air sur des objets s'y déplaçant à très grande vitesse ; c'est bien la température du fond de l'air qui m'était donnée à lire. Pas de quoi s'étonner en d'autre lieux de l'Hexagone, à d'autres moments de l'année, mais tout à fait surprenant à l'entame de juin en Presqu'île guérandaise ...

    Le cœur de l'été sera brûlant si le printemps finissant est déjà chaud, non ?

    Je vois déjà les peaux rougies par un soleil agressif, les corps se tortiller sur les draps tièdes lors d'interminables nuits sans fraîcheur, les courses aux abris climatisés, souvent trop froids et tout aussi dangereux que la canicule qu'ils combattent. J'imagine l'affaissement des épaules, les démarches économes et craintives, les hésitations vacillantes de l'air lui-même au-dessus du sol surchauffé, l'hébétement s'installant dans la ville ...

    Bah ! Faut pas cauchemarder comme ça. Comme on dit chez nous dès qu'il fait un jour de beau temps : "Ça ne va pas durer !"


    Et ça n'a pas duré. Tout juste le temps d'un petit tour dans la fraîcheur océanique, vers notre Hoëdic préférée, et déjà le souffle énergique d'un bout de perturbation nous ramène à bonne vitesse vers notre bon port continental turballais, grandement rincés d'eau bleue et suffisamment refroidis pour transférer l'éventuel prochain épisode pré-caniculaire du tiroir des craintes à celui des souhaits.

Hoëdic

Hoëdic.
Devant la dune, le sable chaud.
Devant la plage, l'eau "verte" fraîche.

Lutin