mamimadi l'humeur hebdomadaire |
28 mars- Vlatipas NDDL Vlatipas qu'on va me demander mon avis sur Notre-Dame-des-Landes. NDDL et son casse-tête. De grosses têtes s'y sont frotté les neurones depuis quarante ans sans qu'une décision évidente puisse être tirée des multiples éclairages plus ou moins étincelants que ces frottements électrostatigènes ont - justement - générés. Et on me demande, à moi, mon petit avis. Merci messieurs les décideurs-élus-pour-décider, c'est trop d'honneur, mais, comme vous le savez fort bien, je n'en ai pas, d'avis argumenté, ou bien, si avis il y avait, il serait loin d'avoir la légitimité de ceux des spécialistes, même divergents. La facilité pour moi qui ne sais pas (pas encore ?) choisir le bulletin à glisser dans l'urne consultative (pas référendaire, ah ça non !), serait de ne rien glisser du tout et de renvoyer la balle à ceux qui auraient dû la garder, mais la mauvaise conscience s'abattrait alors sur le citoyen conditionné par des années de pratiques présentées comme démocratiques. À défaut d'éclairage intégral sur la problématique devenue problème par l'incapacité de nos non-décideurs, il me faut pour le moins éclairer ma lanterne. Ne considérant d'abord que mes besoins, je dirais que l'aéroport actuel de Nantes-Atlantique est largement suffisant. Je pratique très rarement ce mode de transport, n'étant pas amateur de destinations lointaines et préférant les moyens terrestres pour les distances hexagonales. Les amis et la famille transitent certes parfois par cet aéroport, mais le nombre annuel des tickets délivrés par mon habituel parking P2 avoisine la demi-douzaine, pas plus. D'autre part, quelle que soit l'importance du fret dans son trafic, il me concerne peu, soit que les tulipes de Hollande, les fraises d'Espagne ou la viande d'Argentine ne soient pas mes consommables préférés, soit que mon temps a désormais suffisamment de temps pour attendre les produits made in China, Korea ou encore States of America. Pourtant, l'égoïsme d'un individu un peu normal est limité et n'empêche pas de considérer la validité d'autres égoïsmes. D'autres peuvent voyager davantage et souhaiter davantage de fluidité ou de possibilités ; d'autres peuvent voir dans NDDL des promesses de développement économique et donc d'emplois et de richesse ; d'autres encore peuvent être adeptes du monde global et considérer le big aéroport comme une base d'échanges de tout ordre entre les citoyens du monde. Pour résumer les pour et les contre selon Ouest-France (2013):
Outre ces quelques arguments plus ou moins raisonnables, des petites musiques trottent autour de mon neurone arbitral, tour à tour ritournelles chaotiques et jingles cacophoniques s'autoalimentant de mon indécision :
À ce point d'une réflexion quelque peu embrouillée, vlatipas que mon quotidien préféré m'apprend ce matin que "À l'unanimité, le Conseil national de la transition écologique rend ce jeudi un avis négatif sur le projet d'ordonnance du gouvernement fixant le mode d'emploi du référendum". L'indécision de nos décideurs semble favoriser tous les blocages, justifiés ou pas. Oui ? |