mamimadi l'humeur hebdomadaire |
18 janvier- Choralines Korholen Motiver près de soixante-dix personnes pour la confection d'un spectacle faisant intervenir choristes, danseurs, musiciens, comédiens, accessoiristes, et autres bénévoles, c'est plus qu'un défi, c'est une gageure (merci de prononcer gajure dans vos petites têtes, ça me fera plaisir). Si l'entrepreneur - car c'est une véritable entreprise - n'avait qu'à se soucier de l'organisation, du management (merci de ne pas prononcer manadjmènte dans vos toujours aussi petites têtes, restons Français, que diable !), de la mise en oeuvre, enfin de tout ce qu'on voudra qui ne soit lié ni aux impondérables ni aux humeurs humaines, alors la tâche serait humaine. Malheureusement, à côté des personnes se mettant au service de l'entreprise, l'entrepreneur doit gérer celles et ceux qui se mettent plutôt au service de l'idée qu'ils s'en font et même au service exclusif de leur personne elle-même. Pour reprendre une image que j'aime bien, je vous donne à imaginer un grand voilier pour soixante dix personnes et un skipper qui peut l'emmener au port décidé par tous avant l'embarquement. Dans l'équipage, il y aurait ceux qui mettent leurs compétences au service du canote selon les ordres et indications du "seul maître après Dieu", ceux qui ne vont pas tout à fait obéir au maître en tirant des petits bords plutôt que les grands demandés par exemple, et puis ceux qui vont carrément changer de cap et de port d'atterrissage pendant le repos du skipper (si si, j'ai connu ça !) Mais on peut avoir bon espoir dans la réussite du spectacle en cours de montage : une fois installé sur le vaisseau de la scène, nul doute que l'équipage aura à cœur de faire le maximum pour surfer sur la vague qu'elle aura su générer dans le public, une vague de plaisir, bien entendu. Photo Ouest-France : http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/mesquer-44420/la-nouvelle-salle-presente-son-premier-spectacle-3960375 |