Moi, vous me connaissez, face à un problème, je cherche un outil, et puis une fois l'outil trouvé et le problème résolu, je me demande quels autres problèmes il est susceptible de régler. Ainsi en est-il du logiciel de généalogie qui me prend la tête et une bonne partie de mon temps actuellement.
Sans doute vous étonnerez-vous que je puisse m'impliquer dans la construction d'une généalogie alors que je ne me suis jamais intéressé que bien moyennement à mes ancêtres et que les liens avec ma famille contemporaine sont restés plutôt distendus le temps d'une "vie active" bien active.
C'est qu'une retraite - qu'il est toujours plaisant de déclarer "bien méritée" - a libéré chez moi le temps de cerveau nécessaire au tissage ou retissage des dits liens, jusqu'à ce que l'idée d'une cousinade germe au gré de quelques contacts et rencontres avec certain·e·s de mes nombreux cousin·e·s.
Mais qui dit cousinade dit recensement du personnel concerné, des cousins et cousines - ce qui n'est encore pas trop difficile tant qu'Alzheimer n'a pas attaqué - mais aussi de leurs enfants pour la plupart et même de leurs arrière-petits-enfants pour certains.
D'où l'idée de dresser l'état des lieux sous la forme d'un tableau, et le système qui vient naturellement à l'esprit dans ce cas particulier est celui qui est proposé par la généalogie et les logiciels mis à disposition, gratuitement pour certains et cependant excellents pour quelques-uns.
Logiciel chargé, neurones ébranlés, premiers items renseignés, vient la nécessité des premières prises de renseignement téléphoniques d'où il ressort que l'affaire intéresse bien d'autres personnes et que le tableau sommaire initialement prévu est souhaité le plus complet possible. Dates de naissance, de décès éventuel, divorce éventuel, profession... de quoi donner les couleurs d'une famille sur six générations !
Et puis, et puis, deux ou trois éléments de la famille ayant développé de leur côté une branche généalogique, est née l'envie de remonter plus haut chez les ancêtres et donc également plus loin sur les branches latérales dont certains éléments sont d'ailleurs restés proches sans que tous - dont moi - sachent précisément à quel titre.
Et puis, et puis encore, pourquoi ne pas utiliser la possibilité offerte par le logiciel d'installer des scans illustratifs ou informatifs de photos anciennes (ou actuelles qui deviendront anciennes un jour pour les bourgeons et les pousses actuels de l'arbre) possédées par l'un ou l'autre ?
Vaste programme n'est-ce pas ? Pas sûr que j'aurais seulement sorti le crayon s'il avait fallu établir un recensement - même réduit à sa plus simple expression - sur une feuille de papier.