Entendu en terrasse du Petit Mousse turballais, sous les cris et les fientes des goélands réfugiés sur les toits la pleine mer durant :
- Gérard - Beau temps, hein ? Je me ferai bien trois semaines de camping-car en Bretagne, moi
- Guirec - Bah, ça va pas durer, on va le payer, le beau temps. Et les élections ? Tu y penses, aux élections ?
- Gérard - Les élections ? Quelles élections ? De toute façon, c'est plié, c'est casse-toi pauv' con qui va repasser...
- Jeannot - T'es con ou quoi, c'est plus lui, c'est le président des riches maintenant
- Gérard - C'est pareil
- Guirec - De toute façon, au prix du carburant, t'iras pas loin
- Gérard - Justement, voter ne sert à rien, faudra reprendre les gilets jaunes sur les ronds-points pour que ça change. Tu te souviens, qu'est-ce qu'on s'est marré !
- Dédé - S'il vous plaît ? Vous nous en remettez quatre ?
- Tous - .....
- Guirec - Mais t'as peut-être raison, faut peut-être profiter avant que l'autre fou du Kremlin nous balance un bombe atomique...
- Jeannot - Peut-être même sur La Turballe pour faire comprendre aux politiciens parisiens qu'ils doivent se coucher !
- Gérard - T'es pas drôle
- Dédé - Merci. À la vôtre !
- Les autres - À la vôtre ! Santé ! Sobriété !
- Jeannot - La chance qu'on a que la pastis ne vienne pas de Russie !
- Guirec - Bah, pas sûr qu'on en ait toujours, du pastis, Ils disent qu'il va falloir nous serrer la ceinture, et grave. Plus de sous pour l'acheter, plus d'énergie pour le faire, peut-être même plus les plantes qu'il faut si le climat change.
- Gérard - Plus de petit jaune ? Et tu voudrais que je vote ?
- Jeannot - Le jaune, tu peux toujours te le mettre contre Poutine pour qu'il arrête ses conneries ou le Bon Dieu pour qu'il continue de faire pousser ce qu'il faut pour le pastis
- Dédé - C'est pas le tout, les copains, vous allez me foutre les boules, là... faut que j'y aille, voir si y a moyen de gratter les cailloux à basse mer, si la mer veut bien redesendre, il manquerait plus que ça... Salut !