Bon, ça c'est fait, j'ai chopé la covid. Il était temps vu que le virus semble s'épuiser contre des populations de plus en plus armées par les vaccins ou bien une immunisation naturelle. C'est même un peu pour cette raison que son attaque m'a surpris : on baisse Lagarde (vous connaissez ? une petite modification rapide du format de l'écran de la télé pour la faire paraître moins haute et moins hautaine (bof !)), on regarde l'ennemi de loin, on lui tourne le dos et hop ! vite fait mal fait, trop tard...
Honte à moi de m'être laisser posséder mais, en même temps, c'eût été dommage de passer à côté d'une expérience partagée par des millions de gens. Vous avez eu la covid, madame ? mais moi aussi, vous savez !
Je n'y ai pas pensé immédiatement, la grosse fatigue des deux premiers jours ayant pu être due aux suites d'un mini tour de France en van, dans la canicule et sans clim'. La toux sèche qui a suivi m'a paru plus anormale, une incitation au gratouillage des muqueuses potentiellement attaquées. Positif ! Rien d'autre à faire que d'espérer faire partie des gens "bien" vaccinés, espérer également qu'aucune co-morbidité jusque-là ignorée n'en profite pour montrer le bout de son nez crochu.
Deux nuits sans sommeil à cause de la toux, quatre jours sans repas notable par manque d'appétit, une lutte ressentie en profondeur (illusion ?) contre un agresseur qui, très progressivement, n'envahit plus, puis faiblit, et puis déserte le théâtre des opérations. Ouf ! Reste à espérer échapper au covid long supposé concerner 15 % des covidés. Quoique... un petit handicap obligeant à la sieste quotidienne après déjeuner ne serait pas si mal venu, surtout s'il est très, très long...