On peut penser qu'un problème n'est pas simplifiable : on le résout ou pas. Si ma chaudière est en panne - pour prendre un exemple tout à fait improbable -, ou bien je la fais réparer (ou remplacer), ou bien je ne le fais pas et je me passe de chauffage (ou de l'appartement non chauffé).
S'agissant d'une problématique, "ensemble des problèmes se posant sur un sujet déterminé" (dixit monsieur Larousse), il semble que la pensée commune aille plutôt dans le sens de la simplification. L'insécurité dans les banlieues est due à l'immigration, les misères pécuniaires du peuple découlent des jeux d'argent des négriers modernes, les calamités virales, météorologiques ou guerrières résultent du laxisme de décideurs plus soucieux de la stabilité de leurs sièges que de la sécurité de leurs administrés. Les solutions évidentes en découlent : fermons les frontières, ponctionnons les riches, occupons les ronds-points...
Le problème d'une problématique, c'est justement qu'elle repose sur un ensemble de problèmes plus ou moins indépendants - moins ou plus corrélés, donc -, chaque problème ne pouvant être simplifié. Tenter la résolution d'une problématique ne peut que passer par une clarification de l'ensemble : c'est tout ou rien. En relever tous les paramètres est évidemment humainement impossible mais en relever le maximum à l'ère des "intelligences artificielles" est un challenge (prononcer challAnge, merci) d'autant plus incontournable que, dans nos sociétés actuelles, toutes les problématiques sont elles-mêmes liées à des degrés divers.
Un embryon d'exemple, vite fait mal fait ? Voici :