25 octobre 2020, la date inoubliable
Le seul jour de ma vie précisément inscrit
Un jour de clôture, d'abandon, d'arrachement
Une minute est trop courte pour le si long silence
Il en faut des myriades pour épuiser l'absence
Des instants plein la tête, envahissements soudains
La pensée qui se fige, le regard qui s'embrume
Les images du passé que le présent exhume
Au dessus d'un futur désormais sans dessein
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N'est pas poète qui veut, n'est-ce pas ? Il est pourtant des circonstances où l'envie est si grande de tenter l'aventure en terra pas trop cognita que la crainte du ridicule disparaît. Un poème dissonant reste, au moins pour son auteur, une tentative de sortir de l'ordinaire pour exprimer des sentiments ordinairement difficilement exprimables. Sans doute en est-il de même pour toutes les expressions artistiques : une œuvre n'est pas totalement ratée si elle a permis à son créateur de dire un peu de lui à lui-même. Oui ?
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Passent donc les années et les anniversaires
Les vivre encore et encore nécessite la vie
Amputée sûrement, pourvu qu'elle soit sereine